12 novembre 2006
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Le culte des ancêtres constitue la plus vieille pratique religieuse du Vietnam, antérieur au Bouddhisme et au Confucianisme. Pour honorer les ancêtres, pas besoin d'aller à la pagode, ni de sortir de chez soi, il suffit de rester à la maison et de prier ses ascendants devant un autel qui leur est destiné. Tous les Vietnamiens pratiquent ce culte domestique depuis l'aube des temps. Devant un petit meuble tout simple sur lequel ont été disposés des photos, des fruits, des fleurs, et quelques bâtonnets d'encens. En mémoire des ancêtres, car les Vietnamiens considèrent que les âmes de leurs parents survivent après leur mort et qu'elles protègent leurs descendants. Les Vietnamiens ont l'habitude de prier et d'honorer leurs ancêtres, notamment à l'occasion de l'anniversaire de leur mort. Selon la tradition, les garçons sont chargés de perpétuer le culte, mais la règle s'adoucit et, en cas de descendance uniquement féminine, les filles sont quand même autorisée à continuer la coutume.
Si un homme meurt sans descendance, si l'encens ne brûle plus sur l'autel, les âmes disparus sont condamnés à une errance éternelles, faute d'être honorées aux dates anniversaires : pour une famille c'est la plus terrible des malèdicitions.
Dans chaque maison vietnamienne,l'autel des ancêtres occupe une place importante. Dans les familles pauvres, comme dans les familles riches, il est au coeur du foyer, pouvant dans certains cas atteindre la dimension d'une piéce. On à alors l'impression d'entrer dans une sorte de chapelle... C'est le symbole de la solidarité des générations, c'est devant l'autel des ancêtres que les grandes décisions se prennent, et que les enfants se marient.
Seuls les ancêtres de la quatriéme génération ont leurs noms inscrits sur les tablettes de bois précieux ou leurs photos encadrées posées près d'un chandelier. Au dela de la 4éme génération, les âmes des disparus sont censées s'être réincarnées.
Si un homme meurt sans descendance, si l'encens ne brûle plus sur l'autel, les âmes disparus sont condamnés à une errance éternelles, faute d'être honorées aux dates anniversaires : pour une famille c'est la plus terrible des malèdicitions.
Dans chaque maison vietnamienne,l'autel des ancêtres occupe une place importante. Dans les familles pauvres, comme dans les familles riches, il est au coeur du foyer, pouvant dans certains cas atteindre la dimension d'une piéce. On à alors l'impression d'entrer dans une sorte de chapelle... C'est le symbole de la solidarité des générations, c'est devant l'autel des ancêtres que les grandes décisions se prennent, et que les enfants se marient.
Seuls les ancêtres de la quatriéme génération ont leurs noms inscrits sur les tablettes de bois précieux ou leurs photos encadrées posées près d'un chandelier. Au dela de la 4éme génération, les âmes des disparus sont censées s'être réincarnées.