Légende Chinoise - Tu Dai My Nhan - Duong Quy Phi
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Duong Ngoc Hoàn, dont le prénom signifie "bracelet de jade", est la dernière des 4 plus grandes beautés Chinoises de tous les temps. L'expression consacrée qui lui est attibuée est : "Les fleurs cèdent (Tu Hoa en Han Viet) en la voyant"
Histoire :
Née en 719, la ravissante Duong Ngoc Hoang fut envoyée, à l'âge de 16 ans dans le harem du prince Ly Duc, le 18éme fils de l'empereur Duong Minh Hoang. A aucun moment, elle ne fut la favorite du jeune prince, lequel ne daigna même pas la toucher.
Trois ans après, elle fut aperçue par l'empereur qui en fut immédiatement subjuguée. Très naturellement, elle fut cédée par le prince à son père et nommée au rang de "Quy Phi" (lit : Précieuse Concubine", correspondant à la Seconde Impératrice ou Première Favorite"
Duong Quy Phi n'était pas seulement belle mais elle excellait également en musique et composait maintes mélodies et danses qui suscitaient l'admiration de l'empereur. Tout la famille de Quy Phi bénéficiait de faveurs impériales exceptionnelles. En particulier ses trois sœurs furent promues "reines" et son cousin Duong Quoc Trung accéda au poste suprême de chancelier.
On raconte que duong Quy Phi adorait se baigner dans l'eau pure des ruisseaux des hautes montagnes. Chaque excursion dans ces régions reculées coutait très chère en termes de finances et de vies humaines : des centaines d'ouvriers mouraient ainsi lors des travaux de construction des rouges, et ce dans l’indifférence la plus totale du monarque.
On raconte que duong Quy Phi adorait se baigner dans l'eau pure des ruisseaux des hautes montagnes. Chaque excursion dans ces régions reculées coutait très chère en termes de finances et de vies humaines : des centaines d'ouvriers mouraient ainsi lors des travaux de construction des rouges, et ce dans l’indifférence la plus totale du monarque.
Quinquagénaire avancé, celui ci avait hélas perdu la plénitude de sa force physique. Aussi, n'était il pas étonnant qu'au bout d'un certain temps, Duong Quy Phi eut un amant en la personne du jeune beau et viril général An Loc Son. D'origine barbare, c'est à dire issu de "peuples inférieurs" pour les Chinois, An Loc Son commandait pourtant la moitie de l'armée du pays. Avec l'accord de l'empereur qui n'y voyait que du feu, il devint même le fils adoptif de Duong Quy Phi. Ce titre aussi ridicule fut il facilitait grandement ces aller et venues à la résidence de l'impératrice.
La liaison entre Duong Quy Phi et An Loc Son était au beau fixe quand soudain à la suite d'un sérieux désaccord avec le chancelier Duong Quoc Trung, An Loc Son contrait d’acceptait le poste de gouverneur des provinces du Nord, quittant ainsi la capitale de Truong An et sa "mère adoptive". C'est là que, pour reconquérir la belle impératrice, il eut l'idée de se rebeller.
En 756, les hordes de An Loc Son attaquèrent Truong An, l'armée impériale, mal préparée, subit une terrible débacle. Toute la cour dut prendre la fuite. L'exode vers le Sud s'avéra pénible. Un jour l'épuisement et la faim des troupes se transformèrent en colère. Les soldats se mutinèrent et s'en prirent à la famille du chancelier dont ils accusent, à juste titre la corruption et les abus de pouvoirs. Aprés avoir décapité Duong Quoc Trung et les deux soeurs de Duong Quy Phi les soldats déchainés réclamèrent la mort de celle ci qui était - selon eux - à l'origine de tout les maux. L'empereur ne pu sauver sa favorite laquelle se pendit à un poirier.
En 756, les hordes de An Loc Son attaquèrent Truong An, l'armée impériale, mal préparée, subit une terrible débacle. Toute la cour dut prendre la fuite. L'exode vers le Sud s'avéra pénible. Un jour l'épuisement et la faim des troupes se transformèrent en colère. Les soldats se mutinèrent et s'en prirent à la famille du chancelier dont ils accusent, à juste titre la corruption et les abus de pouvoirs. Aprés avoir décapité Duong Quoc Trung et les deux soeurs de Duong Quy Phi les soldats déchainés réclamèrent la mort de celle ci qui était - selon eux - à l'origine de tout les maux. L'empereur ne pu sauver sa favorite laquelle se pendit à un poirier.
En apprenant la mort de sa dulcinée An Loc Son fut enragé il ordonna le pillage de la capitale et le massacre des habitant mais sa révolte fut finalement matée. L'empereur quand à lui fut si boulversé par la perte de Duong Quy Phi qu'il abdiqua.
Un extrait de cette histoire en Cai Luong
pour les amateurs de cet art ...
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