L'encens

L'encens

Il est très aisé de juger de la popularité dont jouit un temple _ et de l’efficacité reconnue de la divinité en l'honneur de laquelle il à été édifié _ à la densité du brouillard d'encens qui obscurcit l'intérieur et noircit les poutres et colonnes. Un temple , sans ces volutes de fumée odorante, n'est qu'un monument sans signification, un endroit triste et abandonné. Le plus spectaculaire ornement des temples d'origine Chinoise sont d'énormes spirales d'encens suspendues au plafond. Elles sont allumées surtout à l'époque du nouvel an et se consument très lentement pendant toute la durée de la fête. Au centre pend un languette de papier rouge portant le nom du donateur, afin que la divinité en dispense pas ses bienfaits au hasard. Allumer un bâton d'encens est le premier geste rituel de tous les cultes, le parfum est destiné à attirer l'attention du dieu ou de l'esprit dont on sollicite l'appui. Mais son utilisation ne se limite pas au temple. De même pour le culte des ancêtres, dans chaque maison quelques bâtonnets _ jamais moins de trois _ ne brûlent devant la photo d'un parent, ou dans la cuisine, en l'honneur du dieu du foyer. Il s'en consomme donc beaucoup. Il existe d'innombrables fabriques, les plus simples sont de fines tiges de bambou colorées en rouge, puis trempées à plusieurs reprise dans un mélange collant de sciure de bois, de teinture et de parfum. Séché sur des tréteaux, ces tiges sont ensuite emballées dans du papier, rouge naturellement. L'encens le plus ordinaire est parfumé avec des essences florales bon marché. Le meilleur n'en à pas besoin, il est fait avec une sciure d'un bois odoriférant comme le santal.

 

Spirales d'encens :
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Atelier de fabrication :

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Le séchage :

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Bouquet d'encens - Fabrique à Hue :

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Prêt pour la vente :

 

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