Pour me suivre :
Ma Page Facebook
Une célèbre chanson du folklore vietnamien dit ainsi: « Comme il est gaie de posséder un Trong Com , c'est un honneur pour ceux qui peuvent en jouer adroitement ... "
Les paroles et la mélodie sont généralement accompagnés d' une photo montrant le ou la joueuse de tambour avec un turban sur la tête et un tambour de forme allongée pendant à partir du cou jusqu'à peu près au ventre ...
Cela peu facilement induire en erreur le public qui pensera que Trong Com ( le tambour cylindrique vietnamien) est un instrument de musique ordinaire. En fait, dans l'ensemble national d'instruments de musique , le Trong Com contribue d'un son unique - heureux et joyeux , tantôt faible , doux et lamentable rappelant les sentiments les plus intimes du pays natal , la patrie ...
suspendu au-dessus du cou de l'artiste . Il reste donc horizontalement contre le ventre du batteur qui utilise les deux mains pour frapper les peaux .
La légende du Trong Com.
La légende raconte que il était une fois , il y avait un disciple de Confucius pauvres qui ayant été très malchanceux aux concours et examens, a dû aller mendier. Tous les jours, il jouait devant la demeure d'une riche famille où il y avait toujours une fille pour lui donner du riz . Un jour, tellement ému et aussi honteux devant sa bonne action, le jeune homme est venu remercier la jeune fille. Elle a toutefois indiqué qu'elle avait fait tout ce que lui avait ordonné de faire sa jeune maîtresse . Apprenant cela l'homme a demandé à voir la maîtresse qui était une jeune fille bienveillante . En voyant le pauvre écolier la saluant les mains jointes, la demoiselle se hâta de se pencher pour le relever et lui dit : « Peu importe, je comprends et compatis à votre sort malheureux Puisque vous partez maintenant, je voudrais vous donner une petite somme pour vos dépenses" Voici une épingle à cheveux en or, voyagez en gardant toujours fermement l'espoir qu'un jour vous réussirez votre chemin dans le monde et reviendrez à la terre natale , et puis ... ».
La jeune fille disparu en laissant sa phrase inachevée , mais le savant avait reçu le message . Pleinement conscient de son malheur dans les études et dans sa quête de gloire, il décida de se tourner vers la musique avec une détermination à réussir. Au fil du temps , il est devint célèbre . Gardant à l'esprit la vieille promesse, il revint au village natal dans l'espoir de rencontrer à nouveau sa bienfaitrice. Malheureusement, à son arrivé il apprit que la jeune fille venait de décéder d'une maladie . Dans sa grande lamentation, le jeune homme a apporté le long de sa guilde instrumentaliste pour payer les hommages au défunt et à lui-même créé un petit tambour cylindrique avec du riz collé contre les deux peaux en commémoration du sort malheureux de la jeune fille. La bande par lequel le tambour été pendu était faite de tissu blanc symbolisant le brassard de deuil . Et quant il frappa les peaux, les sons lugubres reprirent la profonde douleur de la perte de sa bien-aimée
J'y suis allée avec des amis dimanche dernier et laissé moi vous dire que même si la peinture ne vous
passionne pas cela vaut le coup car c'est simplement magnifique ... et pourtant vous voyez moi non plus je suis pas trop peinture en général et je n'y connais rien du tout mais les toiles sont
splendides... c'est un véritable ravissement pour les yeux.
J'ai beaucoup aimé la diversité des artistes avec chacun leur style !! Il y a des tableaux qui font très
Européens et d'autres qui sont particulièrement Vietnamiens.
On apprend également beaucoup de chose sur l'évolution des techniques (d'autant plus quand on y connais
rien). Ne zapper pas le reportage sur la restauration des toiles il est bluffant !!
Vous voyez je n'y serais sans doute pas allée toute seule, même si le thème axé sur le Vietnam me plaisait
bien, parce que je ne porte pas un grand intérêt à la peinture .... mais je me suis laissé entraîné par mes amis et je ne le regrette pas.
http://www.cernuschi.paris.fr/fr/expositions/du-fleuve-rouge-au-mekong-visions-du-viet-nam
http://www.cernuschi.paris.fr/fr/expositions/prochainement
Au début du XXe siècle, l'État français encouragea des artistes à enseigner et à établir des écoles d'art ici comme dans ses autres colonies. En 1910, il créa le Prix de l'Indochine qui offrit à des artistes français une bourse en Indochine. Cette présence artistique contribua à l'ouverture en 1924 de l'École des Beaux-Arts de Hanoï, sous la direction du peintre Victor Tardieu, appuyé par un jeune Vietnamien, Nguyen Nam Son. L'École accueillit de nombreux professeurs qui formèrent les artistes indochinois aux techniques occidentales: architecture, peinture, sculpture, arts appliqués. Des écoles d'arts appliqués furent également créées, certaines plus particulièrement spécialisées dans des domaines artistiques : l'École de Thu-Dau-Mot (1901) dans l'ébénisterie et le laque, l'École d'Art de Bien-Hoa (1903) dans la fonderie d'art et la céramique, l'École des Arts décoratifs de Gia-Dinh ( 1913) dans la gravure. Parmi les professeurs qui contribuèrent à la mise en place d'un nouveau style, il faut mentionner Joseph Inguimberty, Evariste Jonchère, André Maire, Alix Aymé, Louis Bate.
Victor Tardieu
Andre Maire - Peuple des Hauts Plateaux
Alix Aymé - Femmes Vietnamiennes
Ces institutions apportèrent un nouvel élan à la production locale, renouvelant ses thématiques et son approche stylistique. Les artistes qui sortirent diplômés de l'École de Hanoï adoptèrent une facture réaliste basée sur l'utilisation de la perspective linéaire et la recherche de volumes. Les scènes, souvent intimistes, qu'ils dépeignirent nous livrent un regard sensible sur la vie contemporaine où la femme occupe une place souvent centrale (Lê Phổ, Lê Văn Đệ, Lương Xuân Nhị, Mai Thứ, Nguyễn Gia Trí, Nguyễn Phan Chánh, Nguyễn Tiến Chung, Nguyễn Tường Lân, Phạm Hầu, Tô Ngọc Vân, Vũ Cao Đàm,...). Les uns s'exprimèrent sur des supports traditionnels comme la soie, d'autres optèrent pour la peinture à l'huile, Nguyễn Gia Tri développa la technique de la peinture en laque poncée.
Le Pho - Hoai Co Huong - Nostalgie
Vu Cao Dam - Jeunes Filles Prennant le Thé
Mai Thu - Mélodie
Témoignages émouvants d'une fusion entre deux civilisations, les œuvres présentées dans cette
exposition font revivre une époque et nous offre une promenade dans un pays attachant.
Source :http://www.parismusees.com/Paris-Musees/Expositions/Fiches-expositions/p-749-Du-Fleuve-Rouge-au-Mekong-visions-du-Vietnam.htm?type=musee&id_musee=19
Tout comme le Ao Dai et le chapeau conique, les petits sandales de bois sont un symbole du Vietnam. Ils traversent l'histoire de la culture nationale depuis plus d'un milliers d'années en créant une beauté rustique qui fait le charme des femmes Vietnamiennes.
Aller à la source !
Il est difficile de définir clairement la naissance ainsi que l'entrée dans le patrimoine culturel des sandales de bois, mais on peu facilement deviner qu'il s'agit d'un objet créer par les Vietnamiens depuis des temps très anciens. Le conte "Chin Chua Tranh Ngoi" raconte l'histoire d'une paire de sandale de pierre transmis depuis des générations par une famille de Cao Bang, dans les hautes montagnes du Nord Vietnam, ainsi que les livres de Giao Chau de Chine (IIIéme siècle) y font allusion.
La sandale de bois est objet rustique. Il convient aux pieds des hommes comme à ceux des femmes. Cependant en raison du climat chaud et humide du Vietnam, du besoin de passer des jours entiers à patauger dans les rizières ou à la péche de l'eau jusqu'au genoux, les Vietnamien ont l'habitude d'aller pieds nus.
Autrefois, lors des froides journées, les hommes et les femmes des zones rurales portaient des sandales fabriqués à partir de racines de bambou pour assister à des festivals ou se rendre en visite chez des amis. A la maison ils utilisaient des sandales avec un bord recourbé pour protéger les orteils.
Entre-choc autour des villages voisins, dans les rues, les sandales de bois sont largement reconnues... En 1944, un auteur Francais Hilda Arnhold, écrivit un livre qui à pour titre "Le Chant des Sabots de Bois".
Du traditionnel au moderne
De la fin du XIXéme siècle les sandales deviennent plus populaires. La conception ainsi que les matériaux évoluent avec l'utilisation de nouveaux tissus. Plus élégantes, sculptés par des artisans, les sandales étaient désormais non seulement un objet qui protégeait les pieds mais aussi qui exprimait les goûts esthétiques de l'utilisateur. Les riches, utilisaient des sandales dorés, nacrés, avec des sangles recouvertes de brocard, ou sculptés.
Les jeunes élèves des écoles publiques de la province méridionale de Ben Tre ont commencé à porter des sandales. Ces sandales avaient des semelles faites à partir de coquilles de noix de coco ou de bois légère, peintes en blanc et or avec des sangles brodées.
Les sandales étaient considérées comme extrêmement romantique par les jeunes filles de l'époque, comme l'évoque ce poème :
"Sabots longtemps inconnu
Dans les rues bordées d'arbres
Et le printemps arrive, les pommes tombent,
Je me souviens de vos sons cithare "
A partir de l'an 40 et du XXéme siècle, ont commencé à apparaître la couleur et la peinture sur les sandales les rendant ainsi plus voyantes en particulier pour les femmes. Ce n'est qu'après 1975 qu'éclata une véritable révolution dans la conception et les matériaux de fabrication des sandales qui leur conféra la faveur des femmes.
Les sandales de bois dépassèrent le cadre rustique et la monotonie du style avec l'apparition du plastique. Dans les années 1970, les sandales en plastique rivalisaient avec sandales de bois. Considéré comme élégantes et confortables, les sandales pouvaient offrir d'autres avantages, plus insolite : les voyageurs creusaient parfois des trous dans les semelles de bois pour cacher l'or ou des bijoux.
L'entrée dans le XXIéme siècle marqua l'explosion des couleurs et des designs. La conception changea pour mieux s'adapter à la courbe naturelle du pied et se dota d'un renforcement pour la plante des pieds. De toutes sortes et formes, de toutes les couleurs et matériaux : plastique, simili, velours, toile, nylon, brodés, perlé, sculpté ... ainsi que dotés de différentes sortes de sangles. La forme de la pointe et du talon devint aussi plus varié.
Parallèlement à la production culturelle, les sandales de bois sont une forme d'art empreinte de fierté. Ils représentent pour de nombreuses générations de Vietnamiens de beaux souvenirs d'enfance et de famille.
Les sandales ont rendus les femmes plus féminines et gracieuses, de nos jours la richesse des modèles permets à tous le monde de trouver son style et de les porter en toutes occasion et avec toutes sortes de différentes tenues.
Depuis les routes de terre des villages Vietnamiens jusqu'au podium des défilés... avec le Ao Dai et le Non La, la sandale de bois participe à la beauté de la femme Vietnamienne, une beauté douce et gracieuse.
Alors que d'innombrables poètes vietnamiens ont écrits sur le chapeau conique et la tunique Ao dai, les sandales furent souvent l'objet d'énigmes. Naturellement, les énigmes se référer à une paire de sabots:
"Deux bateaux parallèles et aimant
Avec des arcs de dragon et phénix sternes
Doubles rangées de clous
Je transporter cinq garçon amoureux par bateau
Et dix par paire.
Mais, laissez-vous qu'on le reprenne, vous ingrat!
Profitant de moi, et moi oublier
Que suis-je? "
Song song hai chiếc thuyền tình
Đầu rồng đuôi phượng đóng đinh hai hàng
Một chiếc em chở năm chàng
Hai chiếc em chở mười chàng ra đi
Trách người quân tử lỗi nghì
Ăn trên ngồi trốc chẳng nghĩ gì đến em!
(Đố là cái gì?)
Ps : Guoc moc se traduit littéralement par "Sabot" j'ai volontairement éviter ce terme, pour ne pas mettre en tête de mes lecteurs l'image du sabot traditionnel de nos campagnes, qui est plutot une chaussure entièrement en bois et fermé au bout, et donc la chaussure Vietnamienne en question m'inspire plus une sandale !!
Voici une chanson humoristique "Doi Guoc La"ou
"L'étrange Paire de Sandale" interprété par Van Quang Long
et ayant pour thème il va sans dire une paire de sandale de bois